Profil de Créateur: Elia Locardi

Pour Elia Locardi, la photographie de paysages est un terme abstrait. Les paysages peuvent désigner de nombreuses choses, du Seljalandsfoss islandais aux immenses gratte-ciels de Singapour. Mais ce sur quoi Elia aime vraiment se pencher sont les lieux dans lesquels des personnes parviennent à vivre contre toute attente, où les prouesses techniques cohabitent avec la beauté de la nature.

Nous avons passé du temps avec Elia pour qu’il nous donne son opinion sur Luminar^AI et sur son impact sur la réalisation de sa vision créative.

La première étincelle

Quand le célèbre photographe de paysages Elia Locardi a appris à faire du surf pour la première fois, rien ne s’est passé comme prévu.

“Je ramais dans l’océan,” se souvient Elia. “Et je faisais n’importe quoi. Et dès que j’ai commencé à apprendre quelques trucs, j’ai commencé à stresser et à avoir peur de faire certaines figures. Je ne sais pas faire ça. Et je ne savais pas qu’ils étaient surfeurs professionnels, mais quelques pros m’observaient de loin. Et je les regardais faire des trucs de fou. Des 360, tous ces trucs que je ne savais pas faire. Et je me souviens leur avoir dit, ‘Mec, je suis trop frustré’. Je ne sais pas faire ça. Et je me souviens qu’ils m’ont dit. Est-ce que tu t’éclates ? Et j’ai dit, ouais, c’est super fun. Il a répondu, OK, eh bien le meilleur surfeur c’est celui qui s’éclate le plus.”

Elia a pris ces mots à coeur, en s’amusant à faire carrière dans la photographie de paysages au passage. Depuis le début de sa carrière de photographe à plein temps en 2009, Elia a visité plus de 65 pays, a parcouru plus de 3 millions de kilomètres en avion, et a travaillé pour des clients aux quatre coins du monde.

Définir sa vision créative

Au cœur de chaque chef d'œuvre d’Elia Locardi se trouve un lieu avec une histoire à raconter.

“Tout commence avec le lieu. Je préfère que le lieu fasse tout le travail, fasse passer toute l’émotion et soit simplement quelque chose que les gens veulent voir, peu importe le traitement. C’est ce qu’il y a de plus important. Je veux que quelqu’un regarde et si possible dise, ‘Waouh, soit j’y suis déjà allé’, ‘c’est cet endroit-là’ ou ‘c’est où ça, il faut absolument que j’y aille.’"

Pour exécuter cette vision, Elia a passé beaucoup de temps à travailler en raw, et notamment à diminuer les tons clairs, à augmenter les tons foncés, et à modifier la balance des blancs. Et en plus de tout ce travail, il devait aussi faire des améliorations comme adoucir les couleurs et affiner les textures.

Perfectionner l’édition

Elia observe que pour les nouveaux photographes, ou même pour ceux qui ont l’habitude, le post-traitement peut s’avérer particulièrement écrasant, avec des millions de manières différentes d’obtenir le même résultat. Mais il ne faut surtout pas stresser.

“La première chose que j’aime dire aux gens quand ils se lancent dans le post-traitement est de ne pas paniquer, parce qu’en fait c’est très facile”, remarque Elia. “La raison pour laquelle ça peut paraître compliqué est que les gens rendent ça compliqué. J’ai horreur de ça. Il y a pleins de manières de faire la même chose. Et parfois quand on débute, ça peut être impressionnant.”

C’est là que l’IA entre en jeu.

Pourquoi l’IA change tout

Elia voit en l’IA une opportunité immense de transformer la photographie et de faciliter l’exécution de votre vision créative. “Les outils d’IA ont rendu automatique des choses que j’ai faites pendant des années, et ont également simplifié des processus qui étaient très complexes avant. Je ne veux pas passer deux heures sur chaque image à retirer une feuille de palmier au premier plan sur un arrière-plan chargé. Je préfère que ça se fasse en un clic.”

Pour ce qui est du remplacement de ciel, l’IA est un rêve devenu réalité - surtout pour ceux qui doivent répéter les mêmes tâches encore et encore, que ce soit pour un projet personnel ou pour satisfaire un client.

“Je peux vous assurer que même si le processus manuel peut être fun et intéressant, quand on essaye de créer des masques propres, j’adore l’approche en un clic,” dit Elia. “Parce que je veux juste que le résultat soit là, que le masquage soit parfait, et que le client soit satisfait. Donc, si je peux faire ça, et que le processus soit 100% automatique, je suis vraiment heureux.”

Récupérer des instants précieux

Quand les photographes incluent l’IA dans leur processus de travail, ils ne font pas que découvrir des outils puissants pour renforcer leur style. Ils récupèrent plein de temps libre à accorder à d’autres passions. Pour Elia, cette passion est le sommeil.

“J’ai passé les 12 dernières années à voyager à travers le monde et à découvrir toutes sortes de paysages urbains, naturels ou autres, et la plupart de mon temps est passé assis tout seul devant un ordinateur,” dit Elia. “Enfin, c’est juste la réalité de la photographie, on passe autant voire plus de temps devant un ordinateur à éditer. Donc si je peux me libérer du temps, automatiser certains processus, et que je sais que le résultat sera harmonieux et parfait, alors je peux enfin dormir. De toute façon, il y a des chances que je doive me lever à 4h du matin le lendemain pour photographier le lever du soleil. Donc si je peux récupérer quelques heures de sommeil en plus en sachant que le travail sera bien fait, je suis plutôt content.”

Un peu de sagesse pour la route

“En tant qu’artiste, je crois que la récompense ultime c’est quand quelqu’un peut regarder une image et l’identifier comme étant la vôtre,” dit Elia. “Et je pense que c’est une façon sympa de savoir que votre style est reconnaissable, d’une part, mais aussi que les gens l’apprécient. Et on a peut-être l’impression que la photo, c’est la photo, mais les petits détails font toute la différence.”

Pour découvrir le style unique et très reconnaissable d’Elia Locardi, rendez-vous sur son site web, sur Instagram et sur Twitter.